Présentation générale
Qu’est-ce qui fait vendre un livre ? Pour répondre à cette question, l’exposition « Au cœur du marché du livre. Les archives d’éditeurs au Canada » rassemble des pièces d’archives de différents fonds québécois et franco-canadiens conservés par le Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke et par le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa.
On y trouvera toutes sortes de pièces d’archives liées aux stratégies et aux outils développés par les maisons d’édition pour valoriser leur image de marque : publicités dans les journaux, catalogues, photographies, ouvrages commémoratifs, etc. À travers les archives de maison d’édition du Canada français et du Québec datant des années 1940 à nos jours, le visiteur découvrira la diversité et la persistance des techniques publicitaires appliquées au domaine du livre. L’éditeur agira non seulement comme intermédiaire donnant naissance aux créations des auteurs, mais aussi comme un chef d’entreprise et comme la figure même d’une politique éditoriale.
L’exposition vous convie à une rencontre avec des éditeurs québécois importants, soit les Éditions Fides et les Éditions de l’Hexagone, ainsi qu’avec les 17 éditeurs franco-canadiens représentés par le Regroupement des éditeurs franco-canadiens.
Les éditeurs
Fides
Fondées en 1941 par le père Paul-Aimé Martin avec l’appui de la Congrégation des Pères de Sainte-Croix, les Éditions Fides se distinguent rapidement par la mise en place de stratégies commerciales novatrices et audacieuses. Durant les années 1940 et 1950, période faste pour la maison, Fides entreprend une expansion internationale pour promouvoir le livre canadien-français à l’extérieur des frontières du Québec : des succursales sont ouvertes à São Paulo (1945-1952), Paris (1950-1968) et New York (1945-années 70).
Au cours des années 1960, la décléricalisation de la société québécoise rend obsolète une bonne partie du catalogue de Fides, qui avait beaucoup misé sur le livre religieux. La maison se concentre alors sur la patrimonialisation de la littérature québécoise, à travers des collections comme « Nénuphar », « Écrivains canadiens d’aujourd’hui » et la « Bibliothèque canadienne-française » qui deviendra la « Bibliothèque québécoise ». Fides est aujourd’hui la plus ancienne maison d’édition littéraire québécoise encore en exercice.
Les éditions de l’Hexagone
Les Éditions de l’Hexagone sont fondées en 1953 par six amis, artistes et écrivains de Montréal (Gilles Carle, Mathilde Ganzini, Olivier Marchand, Gaston Miron, Louis Portugais et Jean-Claude Rinfret, auxquels se joindront Hélène Pilotte, Jean-Guy Pilon et Alain Horic). La maison souhaite revitaliser la poésie québécoise, ce qui passe par la multiplication des rencontres entre le public et les auteurs. Dans cette optique, l’Hexagone est très présente dans les salons et les foires du livre et devient un « véritable lieu de ralliement pour les forces vives de la poésie en émergence ».
En 1976, les Éditions de l’Hexagone incorporent les Éditions Parti pris pour les protéger de la faillite. Cette maison, dotée de faibles moyens financiers, aura pourtant publié l’importante revue Parti pris et plusieurs grands auteurs de la littérature québécoise des années 1960 comme Paul Chamberland, Jacques Ferron et Gérald Godin.
Les Éditions de l’Hexagone seront rachetées en 1990 par le groupe Sogides et intégrées à Québecor Livres en 2005.
L’édition franco-canadienne
Au tournant des années 1960, l’écrivaine acadienne Antonine Maillet, qui recevra le prestigieux Prix Goncourt du meilleur roman, fait paraître ses premiers ouvrages au Québec plutôt qu’au Nouveau-Brunswick où elle est née. C’est dire que les auteurs franco-canadiens ont longtemps dû publier leurs livres ailleurs que dans leur province d’origine en raison de l’absence d’éditeurs. Les temps ont bien changé car les éditeurs franco-canadiens sont désormais nombreux et dynamiques. Fondé en 1989 sous le nom de Regroupement des éditeurs canadiens-français, le Regroupement des éditeurs franco-canadiens rassemble des maisons d’édition francophones situées à l’extérieur du Québec. Grâce à cette institution pancanadienne, les maisons d’édition francophones unissent leurs efforts et leurs portefeuilles. Les éditeurs peuvent se concerter pour assurer la formation des membres du regroupement et représenter la littérature franco-canadienne dans les événements culturels au Canada et ailleurs dans le monde, mais aussi pour commercialiser leurs ouvrages et en faire la promotion. Le Regroupement compte aujourd’hui 17 membres publiant de la littérature générale ou des ouvrages spécialisés à la fois dans les provinces atlantiques, dans l’Ouest canadien et en Ontario. C’est le fonds d’archives du Regroupement qui se trouve mis à l’honneur dans la présente exposition rendant compte des activités des maisons d’éditions franco-canadiennes.
L’image de marque des éditeurs
Que vous vient-il spontanément à l’esprit en entendant le nom de votre éditeur préféré ? Plusieurs songeront à son logo ou au design de l’une de ses collections, certains à ses lancements particulièrement réussis et d’autres à l’un des auteurs charismatiques de son catalogue. Toutes ces composantes, et bien d’autres encore, font partie de l’image de marque d’un éditeur, par laquelle ce dernier cherche à établir une relation avec le consommateur. Nous nous trouvons véritablement au cœur du marché du livre : il s’agit pour la maison d’édition de créer un rapport émotif entre le consommateur et les produits qu’elle souhaite vendre. Le lecteur qui se sent attaché à un éditeur, familier avec son catalogue, ses auteurs et ses activités risque davantage de se procurer les nouveautés lors de leur parution. Constituer une image de marque ne signifie pas uniquement avoir un logo aisément reconnaissable. La maison d’édition doit en outre s’inscrire dans l’espace et dans le temps, en montrant comment elle a contribué ou contribue encore au développement de la littérature dans sa communauté.
Les photos d’éditeurs et d’édifices
Les événements
Les événements
Ces occasions de rencontres chaleureuses et créatives, destinées aussi bien aux adultes qu’aux enfants, offrent à une audience la possibilité de faire un voyage en terre littéraire. L’accessibilité à de tels événements est primordiale afin que les différents acteurs présents au sein d’une maison d’édition puissent nouer des liens avec la communauté dont ils font partie. De ce fait, lors de ces rencontres, le patrimoine littéraire francophone est mis à l’avant-plan devant un public diversifié et curieux. Ensemble, ils accomplissent l’objectif d’échanger et de partager un moment centré sur une passion commune : la lecture.
Les autres marchés
Le marché anglophone
Présentation
Comme plusieurs éditeurs québécois, le père Paul-Aimé Martin et le frère Placide Vermandere effectuent plusieurs séjours aux États-Unis pendant la Seconde guerre. En cette époque où Montréal est devenue une véritable plaque tournante de l’édition mondiale, tous les rêves sont permis : « L’apostolat de l’opinion publique sera international, ou il sera nul », s’écrie le père Martin dans son rapport annuel de 1947. Les échanges sont bilatéraux et visent la circulation maximale d’ouvrages liés à l’action catholique : de 1943 à 1953, la maison « Fides Publishers », établie d’abord à South Bend, puis à Chicago, fera traduire une douzaine de titres en provenance du fonds de Fides, Montréal. En contrepartie, le père Martin importe des productions américaines et les adapte pour le marché québécois : ses plus grands succès seront My Sunday Missel – Mon missel dominicain et des textes issus des bandes dessinées Timeless Topix, qui trouveront leur place dans Héraults. Totalement indépendantes, les deux maisons évolueront en parallèle dans les années 1950 et leurs collaborations mutuelles se feront plus rares, jusqu’à la vente de Fides Publishers aux Pères Clarétains, dans les années 1970. Cette ouverture sur le marché international aura tout de même concrétisé le vœu initial du père Martin, pour qui le nom même de Fides « […] étant un mot latin, […] était de nature à faciliter un développement sur le plan national et aussi à l’étranger ».
Le marché français
Présentation
La présence d’une succursale à Paris constitue l’une des plus audacieuses initiatives de Fides. Même non rentable, cette succursale, qui devra souvent déménager, était capitale pour le fondateur de Fides, le père Paul-Aimé Martin. Il affirme, lors d’une réunion tenue le 31 juillet 1952, que la succursale parisienne « contribue beaucoup à manifester la puissance de Fides au public canadien et à montrer que Fides est une œuvre désintéressée qui n’hésite pas à entreprendre et à maintenir des initiatives qui, au point de vue strictement commercial, sont très osées ou même irréalisables. »
Le marché institutionnel
Présentation
Le marché scolaire représente la part du lion pour Fides, qui obtient des ententes avec les bibliothèques scolaires et municipales. Dans cette optique, la maison produit de nombreux catalogues destinés à ce milieu. L’éditeur s’adapte aussi aux transformations sociales, notamment en créant, dès 1968, des catalogues qui interpellent directement les cégeps (au Québec, un collège d’enseignement général et professionnel, ou cégep, est un établissement d’enseignement collégial public où sont offertes des formations techniques et préuniversitaires), nouvellement créés. Signe des temps, les livres religieux sont, quant à eux, en « solde d’inventaire » en 1969…
Le marché québécois
Lettre de Marcel Ouellette (Éditions d’Acadie) à Jacques Thériault (Livre d’ici) (1)
Correspondance, Moncton, octobre 1994, UOttawa, CRCCF, Fonds Regroupement des éditeurs canadiens-français (C164-1/4/13)
Parvenir à se faire connaître et à vendre des livres sur le marché québécois qui compte le plus grand nombre de lecteurs francophones au Canada est un défi constant pour les éditeurs œuvrant en contexte minoritaire. Dans cette lettre, Marcel Ouellette, directeur des Éditions d’Acadie, se plaint que la précision « et au Canada français » n’ait pas été ajouté au titre de l’Annuaire de l’édition au Québec.
« Carte postale post-datée de Moncton d’une tournée en France de cinq poètes de la francophonie canadienne » de Gérald Leblanc, dans Liaison, n° 97, Article, 1998
UOttawa, CRCCF, Fonds Regroupement des éditeurs canadiens-français (C164-1/4/18)
Les éditeurs franco-canadiens cherchent à investir le vaste marché du livre en français en Europe. En 1998, pour mieux faire connaître leurs écrivains, les éditeurs envoient cinq poètes, des trois grandes régions hors du Québec pour une tournée de lectures-rencontres. J. R. Léveillé du Manitoba, Paul Savoie du Manitoba mais vivant en Ontario, André Lacelle de l’Ontario ainsi que France Daigle et Gérald Leblanc de l’Acadie liront des extraits de leurs œuvres à Bruxelles, Paris, Poitiers, Boulogne-sur-Mer, Rennes, Lyon et Grenoble. Une expérience inoubliable.
Présentation
Les éditeurs franco-canadiens sont confrontés à des difficultés particulières. Ils se trouvent en situation minoritaire, c’est-à-dire dans des provinces canadiennes majoritairement anglophones, alors qu’ils publient des ouvrages en français. Leurs moyens financiers sont aussi restreints que les défis qu’ils ont à relever sont grands. Le marché francophone est morcelé à travers le Canada, autant dans les grands centres que dans les petites communautés. Les éditeurs franco-canadiens doivent faire preuve de patience et d’ingéniosité pour se faire connaître auprès des consommateurs québécois, canadiens-anglais et internationaux. Trois séries de documents rendent ici compte des défis que doivent relever les éditeurs franco-canadiens : les articles de J.R. Léveillé et Gérald Leblanc sur une tournée faite en France par des poètes franco-canadiens ; une missive bien sentie de Marcel Ouellette des Éditions d’Acadie à Jacques Thériault de Livre d’ici ; enfin, le profil des lecteurs de Lettres québécoises, qui suscite l’intérêt des éditeurs franco-canadiens puisqu’ils songent à placer quelques publicités dans ce magazine littéraire réputé.
Le marché de la jeunesse
Présentation
Des années 1940 aux années 1960, Fides est la maison d’édition québécoise la plus active dans le secteur de la littérature jeunesse. Fidèle à sa mission religieuse, elle propose au lecteur en herbe les « bonnes lectures ». La revue Hérauts est produite entre avril 1944 et juin 1965, afin de rivaliser avec la montée du comic book américain qu’on juge porteur d’un message dangereux pour les jeunes. En septembre 1947, une entente avec les responsables de l’enseignement dans les écoles permet d’offrir la revue sur abonnement. Fides cherche même à pénétrer les marchés anglophones de Montréal, avec la publication de catalogues destinés aux jeunes lecteurs et de publicités dans les journaux comme The Gazette.
Les ouvrages commémoratifs
Ouvrages commémoratifs
L’édition est un monde où il est difficile de perdurer, surtout dans le contexte des « jeunes littératures ». En mettant de l’avant sa longévité ainsi que les auteurs et les ouvrages marquants qu’il a publiés, l’éditeur rappelle sa contribution à la littérature québécoise ou franco-canadienne. Il incite les futurs écrivains se reconnaissant dans cette tradition à lui proposer leurs manuscrits, et les lecteurs fiers de cet héritage littéraire à acheter les ouvrages d’une maison d’importance.
Les anniversaires sont des occasions de souligner la pérennité d’une maison d’édition et de certaines collections : les fleurons du catalogue témoignent du prestige de la maison. Les expositions et les fêtes diverses laissent leurs traces dans les archives : cartons d’invitation (reproduisant, par exemple, la calligraphie personnelle de la figure tutélaire de Gaston Miron, pour les 25 ans de l’Hexagone), catalogues spéciaux, signets et épinglettes... Ces différents objets apparaissent, a posteriori, comme autant de faisceaux de projecteur soulignant les bons coups de la maison, rappelant qu’il n’y a pas de littérature sans éditrices et éditeurs.
Les images d’auteurs et d’autrices
Images d’auteurs UdeS
Présentation
Omniprésente sur nos écrans, la figure de l’écrivain contemporain est si visible qu’elle en est devenue presque banale. Pourtant, l’utilisation de la photographie d’écrivain a une histoire, comme en témoignent les archives. Dans les années 1940 et 1950, la photo d’auteur est utilisée uniquement dans les journaux et périodiques. Elle ne fera son apparition sur la quatrième de couverture des livres, au Québec, que dans les années 1960.
Dans les archives de Fides, la photographie d’écrivain est utilisée dans les catalogues, où elle côtoie de nombreuses reproductions de couvertures de livre. Sur le matériel promotionnel (comme ces signets à l’effigie de Germaine Guèvremont), la photo d’écrivain est rarissime avant les années 1960. À l’Hexagone, l’usage de la photographie de l’écrivain témoigne de la montée en puissance de l’auteur comme figure médiatique privilégiée de la chaîne du livre. Le visage de l’écrivain devient ainsi, par procuration, le visage de la maison d’édition.
Images d’auteurs CRCCF
Présentation
Les maisons d’édition ne vendent pas que des livres, elles vendent aussi des auteurs. Ce n’est pas sans raison qu’une photographie de l’écrivain est régulièrement juxtaposée à celle de son livre, que ce soit dans les catalogues, sur les couvertures de magazine, sur les affiches d’événement ou sur les ouvrages eux-mêmes. N’oublions pas les plateaux de télévision et les émissions de radio où l’auteur est invité à raconter sa vie, autant ses moments de bonheur que les tragédies qu’il a traversées. Ainsi, la maison d’édition tente par tous les moyens de rappeler au consommateur qu’une personne se trouve derrière le livre : un jeune auteur à encourager, une écrivaine d’expérience et de renom à découvrir, une personne ayant vécu dans son pays d’origine des expériences éprouvantes qu’elle veut bien vous raconter par ses ouvrages, et ainsi de suite.
Mettre de l’avant l’écrivain plus que son œuvre littéraire est une stratégie promotionnelle efficace, l’objectif de l’éditeur étant de tisser un rapport émotif entre le consommateur et le produit qu’il souhaite vendre. Voilà à tout le moins ce que nous pouvons observer dans les documents présentés, qu’il s’agisse de ceux mettant de l’avant le célèbre poète acadien Gérald Leblanc, de la page couverture du magazine Livres, disques, etc. affichant les « visages de la littérature franco-canadienne » ou encore des différents documents promotionnels qui placent délibérément une photographie des écrivains à côté des couvertures de leurs livres.
Les campagnes de Fides
« En HOMMAGE à nos MAMANS », « Fides présente un livre révélateur sur la reconstruction, Travail d’après-guerre par le Commandant Lavoisier », « Pour la bibliothèque des jeunes » et « Collections ’’Le message français’’ Duhamel dans ses plus beaux textes » dans La Presse
Coupures de presse, du 5 mai au 20 octobre 1945
UdeS, SBA, Fonds Éditions Fides (P64/B42122/Annonces parues dans les journaux et l’Oratoire)
Présentation
La mission de Fides est ambitieuse. Il s’agit, par l’application de « l’humanisme intégral », de rehausser l’être humain dans toutes les sphères de sa vie. Le livre et l’imprimé en sont les moyens. Non seulement la maison possède-t-elle un vaste réseau de librairies qui couvre tout le Québec en plus de succursales en Alberta, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Angleterre, mais elle participe aussi activement, grâce à son Service de bibliographie et de documentation, à la formation des bibliothécaires et à l’organisation des bibliothèques publiques. Fides cherche à rejoindre toutes les tranches du public comme en témoigne la diversité de ses campagnes publicitaires. Par exemple, la figure de l’auteur-vedette Félix Leclerc, dit « le troubadour », est utilisée pour attirer l’attention de l’acheteur.
« Un pays s’écrie/Un pays s’écrit »
Présentation
« Un pays s’écrie / Un pays s’écrit » est une campagne promotionnelle lancée en 1996 par le Regroupement des éditeurs franco-canadiens. Le double titre de la campagne tire avantage de l’homophonie des termes « écrit » et « écrie » : les écrivains franco-canadiens prennent la parole en écrivant. Le design graphique du matériel promotionnel lui permet également d’insister sur ce jeu de mots en soulignant en rouge la lettre « e » dans « s’écrie » : il ne s’agit pas d’une erreur d’accord ! Si les auteurs franco-canadiens « s’écrient » en « écrivant », c’est aussi parce qu’ils ont le défi de se faire entendre au Québec, une province dont la population constitue le plus grand marché francophone en Amérique du Nord. De là vient d’ailleurs le slogan, sans aucun doute légèrement frondeur, utilisé par le Regroupement des éditeurs franco-canadiens : « Il n’y a pas qu’au Québec qu’il se fait de bons livres en français », lance-t-on, montrant bien ainsi l’importance pour les maisons d’édition du Canada francophone de se faire connaître et reconnaître au Québec.
Autres documents
Livres, Disques, Etc., printemps 2002
Catalogue, Ottawa, 2002
UOttawa, CRCCF, Fonds Regroupement des éditeurs canadiens-français (C164-1/12/19)
– Lien : "Francine s’occupe de vous"
Denise Truax : directrice générale et éditoriale, Éditions Prise de parole
Entretien avec Yvon Malette - extrait
Entretien avec Serge Patrice Thibodeau - extrait
Crédits
Commissaires : Anthony Glinoer et Lucie Hotte
Cette exposition numérique fait suite à l’exposition tenue à l’Université d’Ottawa entre mai et septembre 2020. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de recherche "Archives éditoriales" (Belgique, Canada, France, Suisse). Tous les détails sur ce projet, ainsi que des bases de données et un blogue collaboratif sont disponibles à l’adresse https://archiveseditoriales.net.